La CFDT, une centrale syndicale dite « réformiste »

La CFDT, une centrale syndicale dite « réformiste »

Le syndicalisme réformiste est une pratique syndicale qui tend à obtenir des avancées pour les salariés par le jeu du dialogue et de la négociation. En ce sens, elle s’oppose à ce que certains appellent le « syndicalisme contestataire » (ou syndicalisme de lutte), et au syndicalisme révolutionnaire. Historiquement, le réformisme politique vise à la transformation sociale progressive par la loi et refuse par principe la logique de lutte des classes.

La CFDT a fait le choix d’un syndicalisme d’adhérents ! De nombreux adhérents, c’est la garantie de toujours être en prise avec ce que vivent les salariés au quotidien, à tous les niveaux. C’est construire collectivement nos revendications (développer l’écoute et faire des propositions), c’est assurer le renouvellement de nos collectifs, c’est encore préserver notre autonomie et aussi garantir le financement de nos activités.

Dans le cadre du rapport de force, le syndicalisme réformiste dispose de plusieurs formes d’actions qui sont complémentaires et se combinent :

  • Rassembler un nombre important d’adhérents afin de peser sur la société (syndicalisme de masse).
  • Ne pas exclure la grève, mais ne désirant la mettre en pratique que dans des cas extrêmes, une telle approche estime que la simple menace de grève peut établir le rapport de force nécessaire aux négociations.
  • La négociation avec le patronat, soit lors de rencontres régulières, soit lors d’une période de tensions (autour de la grève).

Les élus et mandatés sont les acteurs essentiels du dialogue social dans les Institutions Représentatives du Personnel (IRP). Et vous, avez-vous déjà pensé à vous syndiquer ?